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La Cour des comptes de Djibouti élue à la présidence de l’AISCCUF, ce 9 avril 2025, pour la période 2025-2028

Discrète par le passé, mais désormais incontournable, la Cour des comptes de la République de Djibouti s’impose, comme un acteur central du contrôle des finances publiques dans l’espace francophone.

Ce 10 avril 2025, à l’occasion de la Xe Assemblée générale de l’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français (AISCCUF), la Cour des Comptes de Djibouti a été élue à la présidence de cette organisation pour la période 2025-2028.

L’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français (AISCCUF) regroupe des institutions de contrôle des finances publiques issues de 44 pays francophones d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et d’Asie.

Créée pour promouvoir la coopération, l’échange de bonnes pratiques et le renforcement des capacités, elle constitue une plateforme stratégique de dialogue et de collaboration entre les institutions membres. L’AISCCUF est reconnue comme un acteur majeur de la gouvernance publique francophone, en lien étroit avec l’INTOSAI.

Une première pour cette jeune institution, qui s’affirme comme une figure montante parmi les institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ISC) du continent africain, et bien au-delà.

Peu exposée il y a encore quelques années, la Cour des Comptes Djiboutienne multiplie désormais les signaux de renforcement de son leadership.

En l’espace de quelques mois, trois distinctions majeures sont venues consacrer le rôle qu’elle entend jouer sur la scène régionale et mondiale et viennent consacrer le positionnement stratégique de la Cour dans l’univers feutré mais décisif du contrôle des finances publiques au bénéfice du citoyen.

En accédant, ce 10 avril 2025, à la Présidence de l’AISCCUF lors de sa Xe Assemblée générale, la Cour des comptes de Djibouti franchit une étape majeure dans son ascension sur la scène internationale dans le domaine du contrôle des finances publiques.

Prendre la présidence d’une organisation d’une telle envergure, constitue une véritable consécration.

Cette election traduit la reconnaissance croissante de l’engagement constant de la Cour des comptes de Djibouti en faveur de la bonne gouvernance, de la transparence et du renforcement des capacités institutionnelles.

C’est désormais chose faite, et cette présidence constitue bien plus qu’un honneur protocolaire : elle engage Djibouti à jouer un rôle déterminant dans la diffusion des bonnes pratiques, la coopération Sud-Sud et le pilotage de l’action collective dans l’espace francophone. Une tribune de premier plan pour défendre les enjeux de bonne gouvernance et de redevabilité, en phase avec les standards internationaux.

Cette avancée s’inscrit dans un contexte plus large de rayonnement régional et international :

- En octobre 2024, Djibouti avait déjà fait son entrée dans le comité des 4 membres du conseil d’administration de JURISAI, la toute nouvelle organisation internationale réunissant les ISC à compétence juridictionnelle. Une reconnaissance inédite, de la rigueur juridique et de l’engagement technique de l’institution Djiboutienne dans les enceintes multilatérales.

- Puis en novembre 2024, à l’issue de la 10ᵉ Assemblée générale du CREFIAF (le Conseil régional de formation des ISC d’Afrique francophone subsaharienne ) qui s’était tenue à Djibouti, la Cour des comptes de Djibouti s’était vue confier la Présidence du CREFIAF, cette organisation régionale confirmant ainsi son rôle moteur dans le renforcement des capacités des ISC africaines.

Trois jalons, une trajectoire : celle d’une institution qui, à force de rigueur, de modernisation et d’investissement dans la coopération multilatérale, fait désormais entendre une voix respectée dans les arènes internationales.

Pour la Cour des comptes de Djibouti, 2024-2025 n’est pas seulement une année de distinctions, c’est celle de la confirmation d’un leadership assumé au service de la redevabilité publique.

À l’heure où les défis liés à la gestion des finances publiques se multiplient, la Cour des comptes de Djibouti démontre qu’un engagement ferme pour l’intégrité et l’innovation peut placer une institution nationale au cœur des grands débats mondiaux sur la performance publique.

À travers cette élection, l’institution Djiboutienne compte faire entendre une voix claire, exigeante et une gouvernance publique plus performante, résolument tournée vers l’avenir.









 
 
 

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